Sector Profile
Huile brute
La production de pétrole brut en 2016 était de 33,7 millions de barils contre 34,9 millions de barils en 2015.
Cette diminution s’explique notamment par la baisse de la production des champs pétroliers matures.
La production de pétrole brut pour le premier semestre 2017 a été évaluée à 14,6 millions de barils,
en baisse de 18,9 % d’une année sur l’autre. En fin d’année, il a chuté de 14,2 % à 28,9 millions de barils.
Les travaux d’exploration dans le bassin du Rio del Rey ont permis de découvrir environ 24,5 millions de barils de réserves supplémentaires.
Gaz Naturel
En 2016, la production de gaz naturel est demeurée presque stable à 12,6 milliards de pieds cubes.
Les livraisons de gaz naturel aux industries ont augmenté de 22 % par rapport à l’année précédente.
Au premier semestre de 2017, la production de gaz naturel était de 6,9 milliards de pieds cubes, une augmentation de 7,8 % par rapport à la même période en 2016.
Le projet FLNG d’installation d’une usine flottante de liquéfaction de gaz naturel au large de Kribi par la SNH se poursuit. Les travaux de conversion du navire sont terminés.
L’arrivée du bateau usine est prévue en septembre et les premières exportations sont attendues en novembre.
L’extension du centre de traitement de gaz de Bipaga est achevée à 91 %.
Produits Pétroliers En Aval
En 2016, la production de produits pétroliers blancs était de 1 360 150 tonnes métriques, en hausse de 1,7 % par rapport à 2015.
Par produit, il y a eu des augmentations de 3,5 % pour le super, 2,8 % pour le kérosène et 0,2 % pour le diesel.
La production de carburant a augmenté de 15,8 %, tandis que la production de butane et de distillat a diminué de 5,8 % et 1,1 %, respectivement.
Au premier semestre 2017 et en glissement annuel, la production de produits pétroliers a baissé en raison de l’arrêt des activités de
la SONARA pendant trois mois pour restructurer la chaîne de production. A la fin de l’année, la production de produits blancs pourrait
croître de 39,6% à 1 898 582 tonnes métriques. Production de pétrole (en tonnes métriques).
En 2016, les consommations de super et de carburant 1500 sont en hausse respectivement de 2,5 % et 4,2 % par rapport à 2015 ; le diesel, l’A1, le fioul domestique et le fioul 3 500 ont respectivement diminué de 1,9 %, 4 %, 0,7 % et 70 %. L’offre de gaz domestique en gaz domestique est estimée à 92 661 tonnes métriques, dont 70 805 tonnes sont importées. La quantité de gaz domestique consommée était de 93 922 tonnes métriques, soit une augmentation de 0,5 % par rapport à 2015. Au premier semestre 2017 et en glissement annuel, hors gaz domestique, les quantités consommées de produits pétroliers aval sont en baisse. Cela fait suite à des conditions économiques défavorables dans la sous-région. La production nationale de gaz était de 835 tonnes métriques, en baisse de 92,8 % par rapport à la même période en 2016. Les importations ont augmenté de 52,9% et les quantités consommées de 9,2%.
En 2016, la croissance de la valeur ajoutée de l’industrie de l’élevage a été de 4,9 %, en baisse de 2,4 points par rapport à 2015.
La valeur ajoutée de la pêche et de la pisciculture a augmenté de 4,3 % après 3,1 %.
Le Cameroun détient la deuxième plus grande forêt d’Afrique. La superficie forestière du pays est estimée à 22 millions d’hectares,
soit 46,3% du territoire national. La superficie exploitable est de 79,6 % et se compose d’aires protégées et de forêts de production.
Les actions du gouvernement restent axées sur :
L’artisanat camerounais fait partie des petites et moyennes entreprises. Il a la particularité d’être l’expression de la richesse culturelle du pays et la marque d’un savoir-faire exceptionnel hérité du passé et transmis de génération en génération. Par exemple, le Cameroun compte près de 35 000 artisans dans les 10 régions du pays, regroupés dans une quarantaine d’organisations et près de 300 groupements et associations. La structure faîtière de la filière est l’organisation nationale des artisans du Cameroun. L’artisanat se divise au Cameroun en trois secteurs : artisanat ; artisanat de production et service artisanal. et cet artisanat se décline en plusieurs types d’activités, dont :
La Place de l'artisant dans l'économie
Le Cameroun est réputé pour la richesse et la qualité de son artisanat.
La diversité humaine et culturelle ainsi que le poids des traditions influencent profondément la polyvalence de l’artisanat.
Les activités liées à l’artisanat sont généralement informelles.
En l’absence de chiffres, il est difficile d’évaluer le poids qu’elle représente dans l’économie nationale.
Branches et artisanat
L’artisanat regroupe plusieurs types d’activités selon les régions et les traditions. Cela distingue :
Les travaux sur bronze : c’est la spécialité du pays bamoun. Les célèbres masques et statues sont célèbres dans le monde entier ;
Travail du cuir dans les provinces du nord du pays avec les principaux centres à Garoua et Maroua.
La production, très variée (sacs, ceintures, chaussures, sandales, poufs, etc.) est vendue sur des marchés spécialisés ou autres ;
Travail du bois: Il est principalement situé dans l’Ouest et le Nord-Ouest. Les principaux produits sont des masques, des statues, des panneaux et des lits sculptés, etc. ;
Raphia et fibres naturelles dans le Centre, le Sud, l’Ouest et le Nord-Ouest ;
Vêtements traditionnels, en particulier dans le Grand Nord, l’Ouest et le Nord-Ouest.
Des villes traditionnellement liées à l'artisanat
Bien que l’artisanat soit pratiqué dans tout le pays, certaines localités se distinguent par la maîtrise d’un savoir-faire spécifique.
Ainsi en est-il de la ville de Maroua pour la maroquinerie et la tannerie ; la ville de Foumban pour les objets en bronze et en cuivre ;
bamenda et Bafoussam pour les sculptures sur bois, les objets en fibres végétales (raphia), le bambou et les costumes traditionnels.
Ce secteur se développe au Cameroun et les principaux marchés porteurs sont : les télécommunications mobiles,
la digitalisation des entreprises et les équipements d’infrastructures. En 2016, les revenus des télécommunications s’élevaient à 543,4 milliards de dollars,
soit une augmentation de 1,6 % par rapport à 2015. Le nombre d’abonnés au téléphone était de 20 657 519, soit une augmentation de 16,9 %.
Les abonnés au téléphone mobile ont augmenté de 17,5 % et ceux au téléphone fixe de 7,9 %.
Les investissements dans l’industrie comprennent la poursuite du déploiement de la fibre optique dans les capitales régionales. Par ailleurs,
le développement des services de télécommunications se poursuit dans les zones périurbaines, rurales et frontalières.
L’économie numérique s’inscrit dans une triple dimension : le développement des communications électroniques haut débit, des infrastructures informatiques et électroniques ;
les activités de la nouvelle économie basée sur l’infrastructure à large bande et l’internet ; transformation des activités existantes par l’intégration de l’utilisation des TIC.
En 2016, le linéaire de fibre optique est de 12 000 km sur le réseau de transport et de 307 km sur le réseau d’accès. Par ailleurs, deux points d’échange Internet sont implantés à Yaoundé et Douala.
Le taux de pénétration global d’Internet est de 11 %.
Au premier semestre 2017 et sur un an, le chiffre d’affaires a augmenté de 7,2% et le nombre d’abonnés de 5,7%. A la fin de l’année, les ventes augmenteraient de 1,5% et le nombre d’abonnés de 3,5%.
Transport par voie terrestre
Usage Domestique :
Les salaires sont libéralisés dans le secteur privé. Il résulte d’une négociation entre l’employeur et le salarié. Toutefois, le salaire minimum interprofessionnel (SMIG) officiel est fixé à 36 270 FCFA. Le temps de travail moyen recommandé est de 40 heures par semaine pour les entreprises des secteurs secondaire et tertiaire. Les avantages accordés aux salariés sont : les congés, le logement, le transport et les congés exceptionnels qui ne sont pas déductibles des congés annuels.
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