La résilience économique

La volonté de l’Etat camerounais de devenir un pays émergent à l’horizon 2035 se traduit par :

• Les réformes structurelles de l’économie et des finances publiques qui ont débuté dans les années 1990 ;
• Mettre en place un cadre favorable et incitatif pour les entreprises ;
• Développer le capital humain par la promotion de la formation et le renforcement des capacités ;
• Donner la priorité aux investissements dans les infrastructures et les secteurs de production ;
• Créer et exploiter de nouvelles sources de croissance en créant des pôles de compétitivité ;
• La nécessité permanente d’accélérer la croissance économique pour améliorer le bien-être de la population et respecter les engagements internationaux.

Une Economie Libérale

Les ressources naturelles considérables du Cameroun (climats, terres, sols et écosystèmes, ce qui lui vaut d’être appelé « l’Afrique en miniature ») constituent des atouts indéniables pour la promotion des investissements privés. Le Cameroun présente les avantages suivants :

• 17 millions d’hectares de forêts exploitables, ce qui fait du Cameroun la deuxième plus grande forêt d’Afrique. Dans cette zone, 9,7 millions d’hectares de terres sont arables et seulement 19,5% sont occupés (environ 1,9 million d’hectares) ;
• Une population dynamique estimée à 23,25 millions en 2017, dont 75% de jeunes de moins de 25 ans ;
• Une croissance économique soutenue, avec un taux de croissance annuel moyen d’environ 4 % depuis 2013 ;
• Réformes visant à améliorer le climat des affaires et à promouvoir l’investissement privé ;
• Une économie diversifiée.

Possibilité D'investissement

La volonté d’améliorer l’attractivité de la destination Cameroun pour les investisseurs a conduit à :

• La création d’entités dédiées à l’amélioration de l’attractivité de la Destination Cameroun, telles que l’Agence de Promotion des Investissements, le Conseil de Régulation de la Compétitivité, le Cameroon Business Forum, les Centres d’Intégration des Entreprises, les Guichets Uniques de Commerce Extérieur, etc ;
• L’organisation de rencontres internationales comme la Conférence économique internationale à Yaoundé les 17 et 18 mai 2016, qui a permis au gouvernement, aux collectivités territoriales et aux hommes d’affaires privés de présenter leurs projets aux bailleurs de fonds ;
• Renforcer la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des finances publiques par la création d’institutions de contrôle telles que la Commission nationale anti-corruption (CNAC), le Contrôle supérieur de l’État, la Cour des comptes, l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), etc.

Les actions visant à promouvoir l’initiative privée au Cameroun se sont multipliées. Le potentiel du marché économique et les opportunités d’investissement du Cameroun ont été mis en évidence par la libéralisation de certains secteurs d’activité tels que les télécommunications, l’énergie, les transports et la promotion de secteurs prioritaires tels que l’agriculture, l’élevage et la pêche, l’habitat social, la protection de l’environnement, etc. Cette libéralisation a permis l’émergence d’opérateurs privés dans des secteurs tels que la téléphonie mobile, les TIC, la production d’électricité, la distribution d’eau, la distribution de produits pétroliers et gaziers, etc. Cette volonté de développer une économie libérale s’est concrétisée par :

• La mise en place de plusieurs institutions décisives telles que l’Agence de promotion des investissements (API) créée par le décret n° 2005/310 du 1er septembre 2005, l’Agence de promotion des PME (APME), la Banque des petites et moyennes entreprises (CB-PME) et l’Agence des normes et de la qualité (ANOR), entre autres, apportent un soutien décisif au déploiement et aux performances des entreprises locales et étrangères ;
• La mise en place de plusieurs institutions décisives telles que l’Agence de promotion des investissements (API) créée par le décret n° 2005/310 du 1er septembre 2005, l’Agence de promotion des PME (APME), la Banque des petites et moyennes entreprises (CB-PME) et l’Agence des normes et de la qualité (ANOR), entre autres, apportent un soutien décisif au déploiement et aux performances des entreprises locales et étrangères ;
• La signature de divers instruments juridiques prévoyant des incitations spécifiques pour les projets d’investissement qui contribuent à la réalisation des objectifs prioritaires du gouvernement. Il s’agit notamment de la loi du 18 avril 2013 portant incitation à l’investissement privé en République du Cameroun et de ses différents décrets, dont l’arrêté du 3 juillet 2014 portant composition du dossier de demande pour bénéficier des avantages prévus par la loi du 18. Avril 2013 ;
• La promotion de programmes visant à renforcer l’esprit d’entreprise en général, notamment chez les jeunes, comme le programme de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, lancé par l’Agence de promotion des PME du Cameroun (APME) en partenariat avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
• Tous ces atouts parmi d’autres font du Cameroun le premier pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le moteur de l’intégration en Afrique centrale et un « bon risque » pour les investisseurs étrangers.